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Les libertés académiques dans le domaine des études moyen-orientales : un regard comparatif

La montée des soupçons à l’égard des universités et des universitaires, depuis plus d’une vingtaine d’années, n’a pas épargné les chercheuses et chercheurs qui travaillent sur le Moyen-Orient et les mondes musulmans. Alors que cette région est marquée par des évolutions politiques violentes donnant lieu, en France et dans le monde occidental, à des interprétations et des justifications contradictoires, les accusations de “wokisme” et d’”islamo-gauchisme” ont pu s’étendre à des recherches portant sur les sociétés de cette aire culturelle. Le rebond de violence qu’ont représenté l’attaque du 7 octobre et celle qui s’en est suivie par Israël s’est également immédiatement traduit par de nouvelles mises en cause d’universitaires spécialistes de cette région, sommés de dénoncer le Hamas et ses pratiques terroristes, sous peine d’encourir des accusations d’antisémitisme ou d’apologie du terrorisme, là où ils et elles tentaient d’apporter l’éclairage de l’histoire et des transformations sociales. Ces tensions ont enflé au point de représenter des menaces voilées et même assumées contre les libertés académiques, dans le domaine de la recherche comme dans celui de l’enseignement. 

Au sein de la SEMOMM, cette situation a entraîné une profonde préoccupation et nous a conduit à organiser, à l’occasion de l’assemblée générale tenue le 27 septembre 2024, une table ronde pour aborder cette question des menaces contre les libertés académiques et l’organisation de leur défense dans une perspective comparative, à la fois avec des représentantes de quatre associations-sœurs, la British Society for Middle East Studies (BRISMES, Royaume-Uni), la Middle East Studies Association (MESA, États-Unis), la Società per gli Studi sul Medio Oriente (SeSaMO, Italie) et le Foro do Investigacion sobre El mundo Arabe Y Musulman (FIMAM, Espagne) ainsi qu’avec une spécialiste de cette question en France, mais à propos d’autres aires culturelles, dans d’autres domaines des sciences sociales et même au-delà[1]. Sur la base des propos et des échanges avec les participantes et participants à cette session, et en complétant avec d’autres matériaux sur ces organisations, nous proposons ici quelques réflexions synthétiques. Il s’agit d’une part de souligner la grande diversité organisationnelle d’organisations aux histoires et traditions intellectuelles spécifiques. La question des libertés académiques constituent pour chacune d’elles des préoccupations pressantes suscitant des modes d’organisation et d’action qui se diffusent de l’une à l’autre. L’un des enjeux de la réflexion comparative qui a émergé lors de cet événement est celui de la coopération et de l’apprentissage entre nos associations académiques s’intéressant au Moyen-Orient mais aussi au-delà de notre champ. 

Des associations inégalement dotées et structurées

Le premier point a trait à la diversité des modes de structuration de nos associations académiques. Chaque association a son histoire propre, plus ou moins ancienne, et marquée par des évolutions dans la manière de concevoir les enjeux scientifiques de son domaine. La MESA est la plus ancienne des associations, fondée en 1966 aux États-Unis. La science politique semble y avoir représenté de longue date la discipline dominante. Une vocation essentielle de la MESA est d’offrir des services aux universitaires et en particulier aux étudiant·es et doctorant·es. La MESA organise un congrès et publie une revue, qui constituent deux sources de revenus financiers, en plus des adhésions. Selon son site web, la MESA compte 2800 adhérent·es. Il s’agit donc d’une organisation bien implantée sur les campus américains.

La BRISMES est la deuxième plus ancienne association académique. Créée en 1973 au Royaume-Uni comme un forum d’enseignants et de chercheurs sur le Moyen-Orient, elle publie une revue et organise un congrès annuel. Elle est très soucieuse des membres en formation ou en début de carrière, à qui elle offre des services adaptés en vue de leur insertion professionnelle. Les frais d’inscription aux services qu’elle propose (congrès et revue) ainsi que les cotisations des quelques 500 adhérent·es assurent des revenus suffisants pour financer plusieurs emplois, ce qui lui permet d’offrir des services professionnels.

Ces deux associations présentent donc un niveau de structuration qui contraste avec celui de la SeSaMO, du FIMAM et la SEMOMM. La SeSaMO a été créée en 1995 en Italie, dans une approche critique vis-à-vis de la tradition orientaliste dominante en Italie, l’orientalistica. Depuis sa création, elle s’est efforcée d’offrir une perspective critique et inclusive, qui a évolué récemment vers une approche dynamique et interdisciplinaire. Les ressources de la SeSaMO viennent de son congrès, de subventions institutionnelles et des cotisations, avec un nombre d’adhérent·es s’élevant à environ 350. Contrairement aux organisations précédentes, le FIMAM met en avant le caractère informel qui présidait à sa création, bien qu’il regroupe aujourd’hui plus de 200 membres dans une organisation dont le statut officiel reste imprécis, dirigée par une “junta” non-hiérarchisée. Elle se place au service des étudiant·es qui jouent un rôle majeur dans son animation avec des professeur·es d’université plus chevronnés, notamment en sciences politiques et relations internationales. Elle organise aussi une rencontre annuelle.

Historiquement, en France c’est l’AFEMAM (Association française pour l’étude du monde arabe et musulman), fondée en 1985 à l’initiative de l’historien André Raymond, dans un contexte marqué par la montée des disciplines de sciences sociales du contemporain, qui aspirait à jouer un rôle similaire à la MESA, la BRISMES et la SeSaMO. Mais l’association s’est éteinte au milieu des années 2000, prise entre des difficultés de renouvellements thématiques et générationnels et “une demande sociale en attente de certitudes monolithiques” (Areion, 2019). En 2013, c’est une initiative venant du CNRS, dans son effort de structurer les sciences humaines et sociales, notamment les études aréales en mobilisant l’outil des GIS, qui prend le relais. L’historienne C. Mayeur-Jaouen qui porte un projet de refondation des études académiques sur la région mettant au centre la maîtrise des langues, donne le coup d’envoi de la restructuration institutionnelle du champ, avec la création du GIS Moyen-Orient et mondes musulmans (MOMM), une structure publique soutenue par le CNRS, fédérant 25 établissements d’enseignement supérieur et de recherche, et dotée d’un poste permanent. Le GIS organise un congrès bisannuel et anime le réseau des chercheur·es et jeunes chercheur·es doctoraux par le fléchage de financements transversaux et l’attribution de prix. La SEMOMM a été constituée en 2014 comme association de soutien au GIS MOMM, au rôle secondaire et plus orientée vers les questions de liberté académique. 

On peut donc constater une certaine diversité dans les modes d’organisation, opposant un pôle anglophone avec des sociétés savantes fortement structurées, jouant un rôle majeur dans l’organisation de l’espace académiques, disposant d’outils propres générateurs de revenus et d’une base d’adhérent·es forte, à un pôle latin, avec des sociétés savantes moins structurées, aux ressources faibles, et moins capables de structurer l’espace académique par rapport à des logiques disciplinaires plus fortes. Le cas français, avec un rôle financier et institutionnel important du CNRS, se distingue des logiques de sociétés savantes indépendantes des institutions publiques dans les autres pays, avec des outils académiques d’animation du champ que sont les congrès, les revues et les prix. Dans ce contexte, la mobilisation pour la défense des libertés académiques représente un enjeu majeur que nous allons maintenant analyser.

La mobilisation pour la défense des libertés académiques au sein des sociétés savantes d’études moyen-orientales

La montée des préoccupations autour de la mise en cause des libertés académiques dans les sociétés savantes consacrées aux études moyen-orientales remonte aux années 1990. Elle s’amplifie avec les conséquences politiques de la guerre contre le terrorisme, après le 11 septembre 2001, qui voit aux États-Unis mais aussi dans les pays européens, une focalisation sur l’islam, perçu comme incompatible avec les valeurs politiques de l’Occident. Les étapes successives du conflit israélo-palestiniens viennent aggraver les tensions, qui culminent avec le 7 octobre et le massacre de grande ampleur mené par Israël à Gaza, de plus en plus largement considéré internationalement comme un génocide. 

Alors que ces questions sont étudiées et débattues au sein des universités, la pression externe de la classe politique, des médias, des sponsors et de différents groupes d’intérêt conduit à des attaques contre des universitaires, allant jusqu’à des licenciements qui touchent même des professeurs en principe protégés par le statut pérenne de leur emploi (« tenure »), notamment aux Etats-Unis ainsi qu’au Royaume-Uni. Les mouvements étudiants de solidarité avec la Palestine mais aussi plus largement autour des enjeux de mémoire coloniale et de stigmatisation raciste font également l’objet d’une répression accrue. Les accusations d’antisémitisme, souvent lancées au prix d’une confusion entre antisionnisme et antisémitisme, sont monnaie courante. D’une manière générale, la répression s’effectue souvent au mépris des règles existantes ou au prix de leur durcissement par les autorités académiques soucieuses de complaire aux financeurs, qu’il s’agisse des autorités publiques ou de sponsors privés.

En France, ce climat de dénonciation et d’attaques contre les universitaires et les étudiant·es engagés pour la justice internationale et humanitaire, est de plus en plus marqué mais n’a pas débouché sur des mesures aussi lourdes de conséquences pour les universitaires, plus protégés par leur statut public, même si la situation des précaires est difficile et que la répression des étudiant·es est constante. En Italie et surtout en Espagne, où le gouvernement est beaucoup plus critique d’Israël que celui des autres pays occidentaux, les attaques contre les universités sont moins intenses mais celles-ci souffrent d’une décrédibilisation des savoirs qui y sont produits, y compris sur le Moyen-Orient. Les pratiques de recherche sont parfois accusées d’être biaisées ou non-scientifiques. Ceci pèse sur les libertés académiques dans un contexte, commun avec les autres pays, de diffusion du modèle néolibéral de la recherche et de l’enseignement. Les chercheuses et chercheurs sur le Moyen-Orient subissent également de graves entraves dans leur activité du fait de la répression dans les pays de cette région. L’assassinat en Égypte de Giulio Regeni, chercheur italien d’une université britannique, et l’emprisonnement de Fariba Adelkhah en Iran pendant plus de trois ans, sont deux exemples particulièrement dramatiques de cette répression parmi de nombreux autres. Les universitaires locaux des pays de cette région sont évidemment particulièrement entravé·es dans leurs recherches.

Face à ces pressions croissantes, les associations académiques des études moyen-orientales s’organisent et offrent différents types de réponse. En premier lieu, elles créent des comités pour la défense des libertés académiques qui actent l’institutionnalisation d’une activité devenue centrale. La MESA crée son Committee for Academic Freedom dans les années 1990, qui est d’ailleurs structuré selon deux aires géographiques, l’Amérique du Nord et les pays du Moyen-Orient. La BRISMES s’est également dotée d’un Committee for Academic Freedom, de même que plus récemment, la SeSaMO (2022) et la SEMOMM (en cours). Cette institutionnalisation traduit tout à la fois un besoin de visibilité de cet enjeu, de concentration sur cette tâche, assurée par des universitaires bénévoles, parfois retraité.·es, et de standardisation des modes d’action. 

Les modes d’action utilisés sont multiples. L’envoi de lettres aux autorités universitaires ou politiques pour protester contre des mesures arbitraires et attentatoires aux libertés académiques est la plus fréquente, couplé éventuellement à une médiatisation de ces protestations si cela est jugé pertinent et utile (en particulier en respectant la vie privée des personnes en cause, qui peuvent souhaiter ne pas donner de publicité aux affaires qui les visent). Dans le même temps, les associations apportent dans la mesure du possible une aide juridique aux personnes mises en cause, ou une mise en relation avec des avocats. Aux États-Unis, la MESA s’est aussi fortement impliquée pour défendre les étudiant·es. Asli Bali, sa présidente, alerte sur la nécessité de les protéger en mettant autant que possible en avant les universitaires protégés par leur statut dans l’organisation des événements académiques, la réservation des salles, etc.

Outre ces mobilisations ad hoc, la défense des libertés académiques passe par une veille sur les événements empêchés ou freinés et plus généralement, un suivi des mesures adoptées par les autorités universitaires afin de relever celles qui ne seraient pas conformes aux réglementations internes aux universités – dans le contexte états-unien, où il existe de grandes différences entre universités, cette attention est particulièrement nécessaire. Il s’agit de documenter et de faire connaître la somme de ces entraves plus limitées mais néanmoins préjudiciables par leur accumulation aux libertés académiques. Ce sont évidemment des modes d’action très chronophages qui demandent une organisation collective efficace. Dans le contexte américain marqué par une forte judiciarisation, la MESA met aussi en garde les universitaires contre l’emploi, dans des actions de nature militante, des moyens des universités (salles, emails, logiciels de vidéo conférence) dans la mesure où ces derniers, considérés comme documents professionnels ou publics, peuvent être réquisitionnés par les universités et considérés comme des preuves dans les procédures contre les universitaires. 

Les comités pour la liberté académique de la MESA et de la BRISMES utilisent des modes d’action très similaires et qui apparaissent rodés. Ces méthodes inspirent la SeSaMO et le comité pour les libertés académiques en train de se constituer au sein de la SEMOMM. Dans le contexte espagnol, les mobilisations universitaires et étudiantes ne sont pas entravées par les universités, dont beaucoup soutiennent, tout comme le gouvernement, les initiatives de boycott académique. L’université de Grenade, par exemple, a interrompu son accord d’échange et de coopération avec une université israélienne. 

Coopérations internationales pour les libertés académiques

La recherche et l’enseignement supérieur étant des champs fortement internationalisés, et les attaques contre les universités se banalisant, il est logique d’observer des formes de coordination et de collaboration entre les sociétés savantes d’études moyen-orientales. Les discussions menées lors de la table-ronde ont mis en évidence que ces collaborations peuvent et doivent se renforcer à l’échelle internationale, mais aussi en nouant des contacts au-delà des disciplines concernées. 

Face au récent emprisonnement en Tunisie du doctorant en sciences politiques Victor Dupont,  les comités pour les libertés académiques de la BRISMES, de la SeSaMO et la SEMOMM ont cosigné une lettre de protestation. Les Academic Freedom Committees de la BRISMES et de la MESA ont coutume d’intervenir au-delà de leur pays d’ancrage, à la demande des universitaires d’autres pays. Donner un écho international aux entraves aux libertés académiques, dans un monde universitaire sensible aux questions réputationnelles, apparaît une stratégie utile. Cela permet aussi de dépasser des lectures nationalistes des pratiques répressives, comme dans le cas tunisien où l’intervention des autorités ou d’institutions françaises pouvait apparaître comme néocoloniale : un élargissement de la mobilisation a l’avantage de recentrer les préoccupations sur les libertés académiques. 

Au-delà de ces mobilisations ponctuelles, liées à des affaires précises, la défense des libertés académiques devrait être réaffirmée et défendue sur le plan des principes constitutionnels et des lois. Stéphanie Balme, directrice du CERI, plaide ainsi pour un principe de protection des sources de la recherche, comparable à celle qui existe en matière des sources de la presse. Dans le contexte d’une droitisation et d’une polarisation du jeu politique, tant en Europe qu’aux États-Unis, un renforcement des libertés académiques au niveau constitutionnel paraît actuellement difficile. Si le niveau national est une voie impraticable aujourd’hui, le niveau européen d’une part et celui des Nations Unies d’autre part sont des échelles où une mobilisation de nos associations pour renforcer les principes régissant les libertés académiques pourraient être recherchées. Au niveau européen, un travail d’information du Parlement mais aussi de la Cour européenne de justice sur les violations des libertés académiques pourrait constituer un objectif commun. Au niveau mondial, le Conseil international de la science, une organisation qui fédère les associations scientifiques nationales et régionales et qui a mis sur pied un Comité pour la liberté et la responsabilité en sciences, représente également un lieu d’influence et de diffusion.

Cette action collective de nos associations à ces échelons ne peut, pour autant, se limiter aux questions spécifiques, si brûlantes soient-elles, rencontrées par les chercheur·es des études moyen-orientales. Au contraire, on peut craindre que cette spécificité ne débouche sur une marginalisation. S. Balme plaide ici pour une action transversale, au delà non seulement des aires culturelles, intégrant les SHS dans leur ensemble mais établissant aussi des ponts avec les sciences dites “dures”. Comme nos disciplines, ces dernières affrontent, face aux financeurs tant publics que privés, dans les domaines de la santé ou de l’écologie, à des contraintes et des entraves certes différentes dans leur formes mais similaires sur le plan des principes de liberté académique. Dans cette perspective, des alliances doivent être recherchées, aux niveaux nationaux et internationaux, avec des associations de défense des droits des scientifiques en vue d’une action plus efficace.

Conclusion : quelles perspectives d’action pour la SEMOMM ?

Pour une association en cours de structuration comme la SEMOMM, ce panorama et ces échanges permettent d’identifier des enjeux et des espaces d’action. La capacité de réaction face aux entraves et violations des principes universitaires repose sur la représentativité de notre communauté et notre capacité à l’animer. Parallèlement à la mise en place d’un comité pour les libertés académiques, il convient d’élargir le nombre des adhérent·es, de renforcer les échanges scientifiques en s’impliquant dans le congrès du GIS MOMM, les jurys des prix de thèse et mais aussi l’organisation de séminaires et conférences internes sur des thématiques partagées. Il est essentiel de développer des actions de formation et de soutien auprès des jeunes chercheur·es et des moins jeunes, autour des questions de pratique de terrain en sécurité, ainsi que de vulgarisation. Le bureau en appelle à ses membres pour faire remonter les problèmes et les inquiétudes rencontrés. Il s’efforcera de porter une voix collective auprès des instances pour défendre notre profession et améliorer la visibilité de notre recherche. Enfin, il agira pour donner toute la place qui leur revient à nos partenaires scientifiques des pays du Moyen-Orient et des mondes musulmans, et se mobiliser pour leurs libertés tout autant que pour les nôtres, en évitant paternalisme et double-standard.

Éric Verdeil, président de la SEMOMM


[1] Les participantes de cette table-ronde animée par Éric Verdeil était : Stéphanie Balme, politiste, Sciences Po, directrice du CERI; Prof. Nicola Prat, Professor of the International Politics of the Middle East, Université de Warwick; présidente de la  BRISMES ; Prof. Rosita Di Peri, Associate professor in Political Science and International Relations, Université de Turin, présidente de la SeSAMO ; Prof. Lucía García del Moral, Associate Professor au département d’International Studies de l’Université de Loyola Andalucía et responsable des relations internationales du FIMAM ; Professor Laurie Brand, Professor Emerita of Political Science and International Relations & Middle East Studies,University of Southern California, présidente du Committee on Academic Freedom, MESA.


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Eric Verdeil (29 janvier 2025). Les libertés académiques dans le domaine des études moyen-orientales : un regard comparatif. SEMOMM. Consulté le 19 avril 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/137f9


2 réflexions sur « Les libertés académiques dans le domaine des études moyen-orientales : un regard comparatif »

  1. Merci beaucoup. Je saisis l’ampleur dès phénomènes de confrontations idéologiques et d’agressions brutales, verbales ou physiques. Je mène une thèse sur l’interventionnisme militaire espagnol et le facteur colonial développé dans les deux protectorats coloniaux, espagnol et français, au Maroc en 1876-1931. J’adhère aux objectifs du SEMOMM. Luis Bertrand Fauquenot, Laboratoire 3L.AM, Université d’Angers

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